Pour des simples citoyens comme quelques membres du personnel de santé, il y a encore beaucoup d’informations qui ne sont pas claires pour le moment. En fait, une des premières raisons opposées à la vaccination est le souhait de vouloir attendre que l’on soit sûr de l’efficacité et de l’absence de risques liés à un vaccin qui serait très récent. Faut-il d’ailleurs souligner qu’actuellement, personne ne peut apporter des preuves scientifiques irréfutables qu’un tel vaccin ou un tel autre est efficace à 100% contre la Covid-19 et ses variants. D’ailleurs, la réalité est que les vaccins sont aujourd’hui encore en pleine phase expérimentale, soutient d’ailleurs à ce sujet un politicien de la place. D’autres mettent en avant notamment la situation dans plusieurs pays ayant lancé leur campagne de vaccination depuis longtemps pour appuyer leur opposition à la vaccination. Dans de nombreux pays, l’euphorie des premières semaines de vaccination a laissé place à l’inquiétude.
Par exemple, en Inde, un pays qui a commencé tôt sa campagne de vaccination, le nombre de contamination reste malgré tout très élevé. La cause principale : le variant « indien ». Le pays enregistre même ces derniers temps des records de près de 350 000 personnes contaminées en une seule journée et plus de 2700 décès en 24 heures. Ce sont ces raisons qui avaient motivé la position de l’Etat malagasy de rester en phase d’observation et ne pas passer commande de vaccins pour lutter contre la Covid-19. C’est uniquement sur recommandation de l’Académie nationale de médecine de Madagascar, que l’Etat malagasy a décidé de faire appel aux vaccins pour renforcer la stratégie mise en place pour protéger la population et lutter contre la pandémie de la Covid-19. C’est toujours sur proposition de l’Anamem que l’Etat a choisi les vaccins Covidshield, Pfizer, Sinopharm et Johnson & Johnson. Ce sont les raisons expliquées plus haut également que l’Etat malagasy a décidé que la vaccination sera facultative, du moins pour l’instant. Une position saluée par un certain nombre de personnes. En revanche, ceux qui se portent volontaires pourront se faire vacciner. Une inscription, dont la date et le lieu seront communiqués, est nécessaire pour pouvoir en bénéficier. La priorité sera cependant donnée aux personnels de santé, aux Forces de l’ordre ainsi qu’aux personnes vulnérables comme les personnes âgées.
La rédaction